On dit que chacun de nous accomplit toujours son destin, mais dans la manière de le faire se lit l’empreint du père ou de la mère. Et chacun sait dans la lumière de qui on a grandi, sous la direction duquel de ses parents on s’est épanoui et acquis ses certitudes.
Le lien qui nous unit à l’un de nos parents…
Ce n’est pas forcément en relation avec les sentiments, car il n’est pas toujours question de qui des deux on préfère. Il s’agit tout simplement de reconnaître et de ressentir au plus profond de soi le sceau de celui ou de celle dont on accomplit le projet inconscient. Cela ne veut pas dire non plus qu’on n’est pas en paix avec l’autre parent.
Comment savoir si on est fille à maman ?
Il existe des indices qui ne mentent pas, et qui prouvent sans aucune hésitation que telle fille est à maman. Ces signes trahissent les secrètes influences. Une fille qui chérit ces moments du thé avec ses copines, qui aime rester lovée dans ses plaids en gloussant en compagnie de ses meilleures amies est forcément la fille à maman. Et celle-ci est du genre aimante, chaleureuse, pas parfaite bien sûr, mais un modèle facile à imiter, un cocktail délicieux de protection et d’ouverture au monde. Alors, logiquement et naturellement, la fille aime la maille, le velours, les accessoires douillets etc., toutes ces mille et une petites choses qui suggèrent le confort rassurant d’une maison de famille bien tenue, où les soirées étaient faites de soupes fumantes et appétissantes. Ce sera la fille qui aime trimballer des besaces où se trouvent des calepins et des carnets sur lesquels elles notent ses sensations, ses rencontres, ses projets et ses points d’interrogation…
Et la fille à papa ?
Il y a le stéréotype de la fille à cheveux court, toujours en chemises à carreaux de bûcheron canadien et bottillons tout-terrain, maîtrisant les grosses cylindrées et parfaitement indifférente aux secrets de la confiture maison, qualifiée comme étant la fille à papa. Ce n’est pas toujours vrai, la fille à papa n’est pas forcément un garçon manqué. Des filles à papa peuvent avoir une apparence de fille sexy en talons aiguilles et parfois même séductrices. Mais quant il s’agit de descendre une vodka d’un seul trait ou de d’arpenter la rue d’un pas autoritaire, les garçons n’arrivent pas à leurs chevilles.
Quel est le meilleur modèle ?
En matière de modèle, à bien y réfléchir et en constatant les ravages de l’adoration que peut avoir une fille pour son père ou sa mère, le sexe importe peu. En fait, sous le regard d’un parent bienveillant, ou mieux, des deux parents, maman sereine et ou papa solide, la vie est plus facile pour une fille et reste un jeu d’enfant. Par contre, sous le joug d’un parent toxique, une mère sans coeur ou un père absent, les catastrophes ne sont jamais loin. Les parents restent responsables du devenir de leur fille, de près ou de loin.