Votre enfant ne renonce pas facilement. Quand il veut quelque chose, il l’obtient. Vous avez beau dire « non », il pique une crise, il pleurniche, il crie et plus rien ne l’arrête. Finalement, vous cédez et vous finissez pas dire « oui ». Il a gagné. En faisant cela, est-ce que c’est vraiment bon pour l’enfant ?
Les avantages de dire non
Beaucoup de parents pensent que dire non à l’enfant est mal, mais plutôt raisonner avec lui, se justifier et négocier. Mais qui détient l’autorité dans ce cas? Vous êtes les parents, c’est votre devoir de former votre enfant. Certes, votre enfant sera déçu de ne pas avoir ce qu’il veut mais il comprendra que dans la vie il n’est pas possible d’avoir tout ce que l’on veut. Si vous dites oui à chaque fois, votre enfant vous mènera à la baguette et aura du mal à vous respecter. Des parents qui cèdent facilement aux caprices de leur enfant perdent de leur autorité. En disant non, vous lui faites comprendre que l’on ne peut tout obtenir et que parfois, il est bon de se priver de certaines choses. Plus tard, quand il entrera dans l’adolescence, il risquera moins de risque de succomber aux tentations car il aura appris à se maîtriser.
Comment s’y prendre ?
Votre enfant n’est pas un adulte mais vous n’avez pas à négocier avec lui ni à vous justifier. Lorsque vous dites non, soyez catégorique sinon vous allez faire de votre enfant un véritable ingrat. Dire non fait partie de l’éducation. Si votre enfant pleurniche et pique une crise, que faire ? Envoyez votre enfant dans sa chambre. Dites-lui qu’il a le droit d’être de mauvaise humeur mais que vous n’avez pas du tout envie de la supporter. Mais évidemment, ne soyez pas dur, restez raisonnable et accordez-lui sa demande du moment que c’est légitime et que vous en avez les moyens.